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A l'hôpital Henri Gabrielle, àses malades, ses accidentés de la route,à ses infirmes et à tout son personnelsoignant.Patience, patience, patience dans nos espoirs funèbres, chaque larme est une fleurofferte à l'espérance de nos ténèbres.NinaDans cette bâtisse blanche, à l'aspect sévère,De la tiédeur des beaux jours au froid de l'hiver,Nous comptons les heures à rêver, rire ou pleurer,Guettant, comme des busards, les portes d'entrée.Chaque fait banal est alors symbole de vie,A nos souffles suspendus : ceux de la survie.Une force indicible nous pousse à chercher Dieu,Là où des (...)