Posted on by Kalisse
C'est maintenant aux ministres de l'Agriculture de l'Union européenne de statuer le 23 Mars sur le droit de la France et de la Grèce à protéger leur biodiversité, leur agriculture et la santé de leurs citoyens du danger que représente ce maïs génétiquement modifié. L'avenir des interdictions autrichienne et hongroise dépend du vote des Ministres de l'Environnement du conseil du 2 mars, tandis que le sort des clauses de sauvegarde de la France et de la Grèce sera décidé ultérieurement.
Dix pays clés tiennent entre leurs mains le destin de ces interdictions : l'Allemagne, la République Tchèque, la Roumanie, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, l'Estonie, la Slovaquie, la Bulgarie et la Belgique.
Toutefois, le vent pourrait bien tourner en 2008. 5 pays de l'UE ont déjà interdit le maïs MON 810, le seul autorisé et cultivé commercialement en Europe. Douze se sont prononcés en faveur d'une vraie réforme du processus d'évaluation des OGM. Quant à la Commission européenne, en mai, elle a repoussé l'autoriser imminente d'une pomme de terre OGM et deux maïs pesticides.
Greenpeace appelle à une réforme profonde des processus des méthodes d'évaluation des OGM et de l'ensemble de la législation concernant mise en culture, l'étiquetage ou la contamination des semences. Les citoyens européens ne doivent pas servir de cobayes aux industries semenciéres et biotechnologiques.