Premier hold-up : 1983-2007.
Dans tous les pays capitalistes, la part des profits dans les richesses créées augmente au détriment de la part des salaires. En France les dividendes versés aux actionnaires représentent aujourd’hui 12,4% de la masse salariale. En 1982,ils ne représentaient « que » 4,4%. Ce sont 180 milliards d’euros qui sont ainsi passés de notre poche à celle des patrons. C’est l’équivalent de 45 fois le déficit des retraites !.
Conséquences pour les salariés : stagnation du pouvoir d’achat, creusement des inégalités, chute du financement de la protection sociale et des Services publics…
Pour soutenir artificiellement la consommation menacée par le blocage des salaires réels, le crédit se développe massivement, notamment dans l’immobilier aux USA.
Deuxième hold-up : 2007-2008.
Les ménages surendettés n’arrivent plus à rembourser. C’est le début de la crise des « subprimes » quicontamine rapidement l’ensemble du système financier mondial puis, toute l’économie.
Les gouvernements, au lieu de soutenir les personnes les plus en difficulté, renflouent les banques à coup de milliards d’euros sans aucun contrôle ou garantie véritables avec l’argent de nos impôts ! Bref, les profits sont toujours privés, les déficits toujours publics…
2009-… ?
Le troisième hold-up se prépare : licenciements massifs, nouvelle baisse du pouvoir d’achat (qui alimentera la récession)…
A nous tous de le mettre en échec. A nous tous d’imposer une autre répartition des richesses pour que nos vies ne soient plus jouées au casino de la Bourse.
Tract du Syndicat Sud