Et voilà que la Guilde remet le couvert avec le Kindle 2 et son logiciel Read To Me, qui violerait le droit d'auteur. Amazon s'est défendue, en prétextant qu'il n'y avait pas violation des droits exclusifs. Mais plutôt que d'affronter de face la puissante Guilde, voilà que le marchand se rétracte et donnera aux ayants droit la possibilité de choisir si oui ou non, l'ebook sera lisible par la machine.
L'innovation technologique est ainsi freinée par un représentant des détenteurs de droit, qui se prendrait pour une sorte de Don Corleone, dans le Parrain. Une mafia encadrerait donc les progrès techniques, qu'elle refrénerait s'ils ne lui rapportent pas d'argent, ou si l'on ne paye pas pour qu'ils puissent légalement être mis à disposition. De ce point de vue, voilà qui est irritant.
Or, si le droit existe, c'est bien pour protéger les uns et les autres - et parfois les uns des autres. En aucun cas pour que l'industrie s'arroge des droits que le Congrès ne lui a pas conférés. Et en ce sens, il semblerait bien que les constructeurs soient moins bien lotis que les représentants de l'industrie de l'édition.
Affaire à suivre...