La démocratie n'existera bientôt plus, mondialisation oblige, d'après Colin Crouch, dans la revue Books du mois de mars. Un basculement historial se produit sous nos yeux. La mondialisation ne supporte pas le suffrage universel.
Déjà, qui s'intéresse aux élections européennes ? Alors mondiales, je ne vous dis pas ! Et ce monde ne va pas basculer d'une tendance à l'autre tous les cinq ans comme un bateau qui dérive en vent contraire.
Et a-t-elle vraiment existé, d'ailleurs, cette démocratie, ce gouvernement par le suffrage du « peuple » ? Voyez l'état actuel des choses où les gouvernants élus démocratiquement se comportent comme s'ils avaient un blanc seing perpétuel qui leur permet d'exercer un pouvoir unilatéral jusqu'à commettre les erreurs grossières que l'entêtement leur dicte...
Hitler n'a-t-il pas accédé démocratiquement au pouvoir ?
En outre, nous assistons à l'impuissance de nos politiques qui subissent la sphère économique plus qu'ils n'agissent sur elle. Voyez l'absence de lois régulatrices à propos de la gestion des flux financiers. La démocratie échoue lamentablement sur la plage déserte de la finance.
La démocratie est une affaire locale, nationale (quoique les marges de manœuvres des élus soient de plus en plus étroites) mais pas internationale. On ne s'implique pas dans ce sur quoi on ne peut pas agir.
Alors, fonder un système pyramidal de grands électeurs ? Vers quel potentat universel ?
La copie est à revoir.
Garder les nations dont on voit bien qu'elles ne sont plus que les fétus de paille de la haute finance, impuissantes à légiférer sur les « décideurs » qui manipulent les multinationales ou autres traders filous.
Mais c'est la seule idée viable de l'humanité et qui la fonde : la représentation transparente du peuple.
On se trouve en ce moment devant une aporie.
Jeu de briques
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Pacman
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