A un bout : une dépense de 8 milliards d'euros (60 milliards de couronnes) pour développer l'Etat-providence, notamment pour les générations les plus nouvelles et les plus anciennes. A l’autre « bout » : des promesses de réductions de l'impôt sur le revenu destinées à inciter les Danois à travailler plus, dans un contexte de fort besoin de main-d'oeuvre.
Un refrain : « Nous pouvons trouver de l’argent pour ne pas enlever une couronne à l’Etat-Providence … Le service public n’est pas un frein à la liberté individuelle». Un libéralisme maîtrisé, en quelle que sorte.
Les Danois peuvent en être fiers : Le chômage est tombé à 3,5 % en juin.
Mais cela n’assure pas une sérénité politique à la coalition conduite par Anders Fogh Rasmussen. On parle même d’élections anticipées. La petite sirène attend la suite… Sereine.