Selon son président, Jean-Charles Pomerol, il n'y a pas à revenir sur cette initiative du gouvernement. Le problème se situe autre part et notamment au niveau des moyens qui ne suivent pas. Son université perdrait ainsi cinq millions d'euros et 400 postes.
Pour le moment, chaque part d'autonomie est une bataille. Quand le ministère accepte de lâcher du lest, c'est le rectorat qui s'empare du dossier... Il reste beaucoup à faire pour que les contrôles administratifs soient moins présents dans le fonctionnement de l'université. Dans l'état actuel des choses, il faut passer par le ministère, voire le rectorat, pour chaque décision d'importance.
Cependant, revenir sur l'ensemble de la loi n'est pas une bonne idée. Il s'agit surtout de gagner petit à petit une autonomie juste et dont puisse bénéficier l'utilisateur final : l'étudiant...