Dimanche soir L'Antidote le film avec Jacques Villeret et Christian Clavier m'a amusé, le film parfait pour un dimanche soir devant sa télé, Clavier n'en fait pas des tonnes comme parfois et son humour marié avec son air bon chic bon genre, est payant. J'avoue néanmoins avoir zappé une fois ou deux vers Virgin 17 pour suivre quelques instants d'un concert de AC/DC et la chance aidant j'ai pu tomber sur Highway To Hell, c'était suffisant et revigorant tout à la fois. Côté musique j'avais noté dans mon agenda que lundi soir sur Canal le groupe U2 était l'invité du Grand Journal et à 20h tapante j'étais devant mon écran tout en ayant branché l'enregistreur. La bande à Bono a interprété deux titres de son album sorti ce vendredi Get On Your Boots et Breathe, simple et efficace, j'ai été séduit et je me repasse les cinq minutes du mini-concert tous les jours depuis. On reparlera de l'album ici mais plus tard quand je l'aurai bien écouté. Lundi soir j'étais assez loin du rock' n roll sur Direct 8 avec Monsieur un film datant de 1964 avec Jean Gabin en rupin jouant les majordomes et Mireille Darc en fille de joie au bon cœur. J'aime bien revoir ces vieux films qui se bonifient avec le temps car leur côté ringard et démodé ajoute une sorte d'humour au second degré. Mardi je ne pouvais pas louper sur TF1 le match de football Lyon-Barcelone avec les stars Eto'o, Messi, Henry et l'incroyable Juninho qui a encore marqué un de ces coups francs dont il s'est fait une spécialité et qui restera dans nos mémoires par la limpidité de sa trajectoire. Une excellente soirée. Comme tous les mercredis désormais j'ai rendez-vous chez le médecin et c'est surTF1 que le Dr House reçoit. Son ordonnance ne surprend plus mais elle est toujours efficace et soigne sans coup férir tous les bobos de la journée. Jeudi j'étais à la diète car vendredi je voulais être en forme pour suivre le match de rugby France-Galles. J'étais fin prêt à voir nos gentils bleus se faire laminer par les méchants rouges. Les favoris du Tournoi affrontaient une équipe de France construite sans buteur réel ni charnière de métier, les journaux attendaient pour décocher leurs flèches assassines sur le sélectionneur, que le match soit terminé. Et c'est là que notre XV a joué une partition qu'il affectionne, outsider voué à l'humiliation, il a sorti le grand jeu, gagnant le match et anéantissant les espoirs de Grand Chelem des Red Devils. Je ne suis pas certain que cette victoire annonce pour les nôtres des jours meilleurs pour autant, mais j'ai passé une excellente soirée de rugby. Aussi le lendemain samedi après un massage lombaire préventif, le sportif en canapé doit toujours prendre soin de ses lombes, j'étais assez frais pour suivre Irlande-Angleterre l'autre fameux match du week-end au suspens joliment élaboré. Les verts ayant battu les blancs en neige sont encore dans la course pour le Grand Chelem. Une semaine très sportive en somme où les Lyonnais comme le XV bleu avaient du préparer leurs matches ensemble puisqu'ils doivent leurs bons résultats à la même tactique, un pressing haut qui empêcha leurs adversaires de déployer leur jeu.