Drogue sur internet ?
Spice est un petit sachet qui connaît en ce moment, un certain succès. Présenté comme un savant mélange d'herbes naturelles et relaxantes, il est jusqu'ici légalement vendu sur internet en France et fumé en cigarettes par de nombreux consommateurs. En Allemagne pourtant, le produit a été interdit. Tout comme en Autriche et même aux Pays-Bas. Des analyses en laboratoire ont révélé la présence, au milieu de plantes aromatiques, de deux molécules de synthèses dérivées du cannabis, " particulièrement dangereuses " selon les scientifiques allemands. Un reportage de Céline Crespy et Vincent Ferreira.
L'enfer des bègues
Depuis leur plus tendre enfance, ils vivent avec. La plupart ont tout essayé, en vain. Le bégaiement n'est pas une maladie, et il n'existe aucun traitement pour lutter contre ce blocage de l'élocution, vécu comme un enfer par des millions d'individus à travers le monde. Ivan Impoco anime un stage qui promet d'enseigner aux bègues une technique qu'il a mise au point. Elle leur permet de masquer leurs difficultés et d'améliorer sensiblement leur expression orale. A Narbonne, au cours de ce stage, Mathilde Pasinetti et Daniel Geoffrion ont suivi Thibault, 19 ans, qui doit arrêter de bégayer pour trouver un travail et Laetitia, qui rêve, elle, d'être un jour capable de faire ses courses toute seule. Mais aussi Théo et Christian, deux bègues qui aujourd'hui maîtrisent assez la technique Impoco pour enfin mener une vie normale. En France, 1% de la population est bègue.
Les rêves d'Assil
Elle s'appelle Assil. Elle a 27 ans. Elle est médecin, se maquille et ne porte pas le voile. Dans le Bagdad d'aujourd'hui, si Assil se réjouit de la baisse des attentats et de la violence au quotidien, elle se demande aussi de quoi sera fait son avenir. Dans son pays, la fin de la dictature de Saddam Hussein a laissé la place à une société très cadenassée, pleine d'interdits, très peu épanouissante pour une jeune fille. Quand elle sort de l'hôpital où elle exerce, Assil se rend dans un cabinet de traduction où elle travaille aussi pour joindre les deux bouts. Célibataire, elle habite avec ses parents; impossible d'imaginer vivre seule, dans la société irakienne, le poids des préjugés est trop lourd. Ses loisirs se résument à des promenades dans les parcs de la capitale et à des cours du soir à l'université chrétienne de Bagdad, des cours de philosophie, sa seule vraie bouffée d'air. Un reportage de Anne Nivat et Jérôme Alexandre.
Le job en or
Vivre dans un paradis terrestre pendant six mois, logé dans une somptueuse villa. Le tout sans rien faire ou presque, payé 14 000 euros par mois. Voilà l'annonce de recrutement passée il y a trois mois par une agence de tourisme australienne. Son but, promouvoir les merveilles de l'île Hamilton et de son archipel situés sur la côte est de l'Australie. Un appel à candidature pour le plus beau job du monde qui a connu un immense succès à travers le monde. 30000 postulants ont enregistré une vidéo d'une minute pour vanter leurs propres mérites et décrocher la timbale...Ioulia Kapoustina et Didier Barral sont partis pour l' Australie visiter en avant- première le lieu de résidence et la maison de rêve du vainqueur, et ont rencontré à Lyon et Bordeaux deux des candidats français, qui ne manquent pas d'atouts pour décrocher ce job en or.
Enfants des bois
Pendant onze ans, ils ont vécu cachés, soustraits à leur mère à l'âge de 6 et 7 ans par un père qui n'acceptait pas les conditions de son divorce. Pendant onze ans, ils sont demeurés introuvables, élevés par ce père dans des maisons de passage, chez des amis ou même en forêt. Jusqu'au 30 janvier dernier où Xavier Fortin et ses deux fils Shahi'yena et Okwari ont été interpellés sur les hauteurs de Massat en Ariège. Le père a été emprisonné. Il sera jugé le 17 mars pour " soustraction d'enfants ", les deux adolescents eux, sont libres. Pour la première fois, ils racontent de vive voix à Thierry Demaizière, comment ils ont vécu durant ces onze années, quasiment coupés du monde et pourquoi ils ont décidé de se battre pour innocenter leur père qui a agi, selon eux, " dans leur intérêt ".
Crédit photo : TF1 / Christophe Chevalin