Future prÉsidence europÉenne et ses ringuards ?

Publié le 01 mars 2009 par Mj1729


L’Europe en déroute dans la crise économique qu’elle nous a instituée et ses vieux politicards à la rescousse pour entretenir la machine infernale du néo-libéralisme et du fascisme...!

Pensez-vous que l’Europe des 27 puisse nous projeter vers un meilleur avenir avec les hommes politiques du passé et nous faire sortir de la crise mondiale qu’elle n’a pu anticipée ni régulée, sinon que par l’assistanat à coup de milliards du capitalisme délocalisé, de toute évidence par une politique européenne endormie et incapable de générer un plan de relance économique plausible avec pour seule résolution l’éclosion d’une génération de centaines de milliers de chômeurs et de milliers de fermetures d’entreprises nationales, il y a de quoi en douter avec l’article de cette semaine de l’édition « Le Point » « qui propose : «  Et si l’Europe lui offrait une présidence ? »

A qui ? A Jean-Marie Le Pen... ! Interpellant dans ces moments de grande inquiétude pour l’avenir des Européens et de la stabilité de notre Démocratie.

Car, Jean-Marie Le Pen qui fêtera ces 81 ans, a toutes les chances de devenir le doyen du Parlement de Strasbourg à l’issue du prochain scrutin européen et de prononcer le discours d’ouverture de la session, une tribune inespérée pour le chef de l’extrême droite française qui serait soutenu par tous les leaders européens des partis extrêmes et populistes, ne serait-ce pas que de faire trop d’honneur au fascisme montant d’une Europe combien ultralibérale depuis 2002 après l’abandon de l’Europe « Rose » de la Social-démocratie ?

Pour conjurer cette hypothèse, les animateurs d’une association picarde, One City, viennent d’alerter les 27 représentations européennes afin d’inviter les principaux partis européens à placer en tête de leurs listes au moins un candidat plus âgé que le leader du Front national-quitte à ce que l’élu démissionne après la première séance.

Parmi les vénérables pressentis : l’ancien président portugais Mario Soares (84 ans), l’ex-chancelier Helmut Schmidt (90 ans), les anciens ministres Robert Badinter (80 ans) et Bernard Pons (82 ans), ou encore Jacques Delors (83 ans), jadis président de la Commission européenne, et, bien sûr, Valéry Giscard d’Estaing (83 ans), sans doute pour la Belgique Wilfried Martens (73 ans), Marc Eyskens (76 ans) ou Antoinette Spaak (81 ans).

Et dire que nos millions de chômeurs sont trop vieux à quarante ans, ne parlons pas des jeunes chômeurs, pour travailler en Europe... ?