Le problème de la Guadeloupe, c'est surtout que les Antillais demandent un dividende monétaire (200 euros pour tous) en oubliant le % annuel associé qu'il faudra donc redemander plus tard en cumulé, comme à chaque fois, avec des grèves et autres trucs débiles, et qu'on croit que c'est au patronat de le donner alors que si c'est pour tous, c'est évidemment un problème de création monétaire ,et de changement de système de production de la monnaie.
Les tenants du système vont donc encore s'en tirer, comme en 1929, comme en 1971, parce qu'à chaque fois on tire à côté de la cible.
Je me félicite par ailleurs que le PS ait - ENFIN !- dégainé quelque chose pour Juin et les élections Européennes 2009.
Mais rien dans ce programme concernant le système monétaire. On se raccroche à Keynes, comme si fatalement on estimait que les cycles économiques étaient quelque chose de naturel, dont la créativité humaine ne saurait s'affranchir, ce qui est évidemment absurde. Ce que l'Homme veut, Dieu le veut, impossible n'est pas humain, et le dividende monétaire permettrait cela.
Par contre on notera l'idée forte d'avancer progressivement via un "pacte social Européen" et la création à terme d'un salaire et/ou revenu minimum Européen (ce n'est pas très clair dans le texte, pourtant voilà qui intéresse 95% de la population !).
Je note un degré de réalisme et de responsabilité dans ce programme (investissements ciblés sur l'avenir pour la relance notamment, et pas la sacro sainte "relance par la consommation" seule qui ne signifie rien, de la même façon qu'une relance par le seul investissement sans dividende monétaire, tombe à plat, où seront les clients ?), qui marque un tournant historique de la politique de gauche en France, sans doute échaudée par plusieurs claques électorales retentissantes (2002 - 2007).