« Il est parfaitement possible de faire de la musique bon marché et de la diffuser sur la toile. On s'attendrait alors à ce que la musique live disparaisse, mais c'est exactement le contraire qui s'est produit. » Selon lui, le premier niveau, c'est la construction d'une liste de diffusion, par le biais des adresses email, et par la suite, l'élaboration d'un réseau.
L'augmentation de groupes de lecture de poésie serait même de plus en plus forte, et les rendez-vous se prendraient sur Facebook, s'appuyant sur les communautés constituées. Une vaste campagne de solidarité se mettrait alors en place, qui aiderait les plus petits groupes à se développer. Facebook devient alors une vitrine sans restriction pour les petits éditeurs et la jeune génération.
Pour exemple, la Poetry Book Society a reçu 90 manuscrits en 2008, contre 37 en 2006. Et parce que le Web a permis aux gens de redécouvrir et d'écouter de la poésie, Andrew Motion, le futur ex Poet Laureat d'Angleterre considère que l'on découvre là à un mode de diffusion plus général. Le site qu'il a monté regroupant des archives sonores et des enregistrements de lectures a connu un enthousiasme délirant de la part des internautes.
Avec 135.000 visiteurs par mois et plus d'un million de pages, quelle meilleure preuve du succès de son entreprise et du retour de la poésie sur le net ?