désarmement

Par Audace

la vague enfle jusqu’aux yeux

grondements de gonds retenus

mânes solitaires d’un cil ténu

l’élan se cabre en embrasure

sinusoïde tendue aux extrêmes

où convoler distend encore l’aile

la distorsion du souffle à l’ardent

chavire en boucle sans même se noyer

scande l’évidence même étouffée

au gré des aphonies photophores

subsiste toujours la lueur désarmante

qui d’une réduction des corps

enfin s’incante