la vague enfle jusqu’aux yeux
grondements de gonds retenus
mânes solitaires d’un cil ténu
l’élan se cabre en embrasure
sinusoïde tendue aux extrêmes
où convoler distend encore l’aile
la distorsion du souffle à l’ardent
chavire en boucle sans même se noyer
scande l’évidence même étouffée
au gré des aphonies photophores
subsiste toujours la lueur désarmante
qui d’une réduction des corps
enfin s’incante