Vous connaissez le KM (Knowledge management), le SEM (Search Engine Marketing), le SEO (Search Engine Optimization), voilà le nouveau mot qu’il faut connaître pour montrer que vous êtes un pro du web.
ORM pour Online Reputation Management : e-reputation, identité numérique, … traduisez comme bon vous semble.
Que ce soit dans Le Monde, Les Echos, au JDN, à la TV ou bien dans bon nombre de conférences, les professionnels ont tous quelque chose à dire sur le sujet. Ce qui est intéressant, c’est que l’internaute, en tant qu’individu, prend maintenant conscience (enfin !) du danger des traces qu’on laisse sur le web.
Sujet brûlant, notamment avec Facebook qui a été obligé de faire marche arrière après avoir changé ses conditions générales d’utilisation (en douce) lui permettant de garder toutes les sources, même dans le cas où un membre clôture son compte. D’ailleurs, chapeau au boss (âge : 23 ans, poids : 1 milliard de dollars… ça fait rêver hein !) qui a fort bien géré la rébellion organisée de ses membres en leur proposant de commenter et voter pour le texte sur «Les Principes de Facebook» complété d’un «acte de droits et de responsabilités».
On touche donc là à une problématique qui concerne l’individu, son droit à la vie privée et sa responsabilité quant aux informations qu’on peut trouver sur lui (on y reviendra, sujet brûlant je vous dis). En effet, qui peut empêcher que le petit frère de l’ami de votre cousine mette sur sa page perso, sans que vous le sachiez, la photo de groupe où vous apparaissez un verre à la main et une culotte sur la tête ?
Mais cette question concerne aussi les entreprises et une étude américaine montre clairement qu’on classe l’ORM dorénavant dans les « dangers » du web.
L’agence de relations publiques internationale Weber Shandwick a conduit une étude auprès de 703 cadres dirigeants, dans 62 pays. Et les chiffres sont édifiants : 7 dirigeants sur 10 ont peur de la réputation en ligne de leur entreprise.
Chiffre d’autant plus marquant que 66 % des cadres dirigeants ignorent (ou ne veulent pas savoir) que certains de leurs employés tiennent des propos négatifs sur leur société par le biais d’internet.
E-mails égarés ou envoyés par erreur (remarquez sur 60 milliards d’envois chaque jour, il ne peut en être autrement !), transmission d’infos confidentielles, commentaires postés ici et là s’apparentant à des rumeurs voire des calomnies (venant de salariés ou de clients), sites de notation des entreprises (type notetonentreprise.com), agrégateurs d’information (type 123people.com)… Il est difficile de tout maîtriser.
Les entreprises commencent à s’organiser, aidées par les nombreuses agences qui se positionnent sur ce marché de la réputation en ligne.
Et les individus ? Sont-ils aussi prévoyants ?
Alors, avis aux candidats, faire attention à ce que le web dit de vous fait maintenant officiellement partie des critères de sélection.
En tout cas chez Elaee. Quand on bosse dans la com’, on doit maîtriser sa propre com’ non ?