Au pays de Malgoumi

Publié le 28 février 2009 par Valvec

Alors ça y est, tout le monde a joué ? Vous êtes sûr d’avoir trouvé la bonne réponse ? Sinon, il est toujours temps de jouer…

Les yeux en mirettes s’éblouissent à…

Les yeux en mirettes s’émerveillent en…

Et bien pas du tout ! Nous sommes au pays de Malgoumi, et je vous invite à venir y faire un tour aussi…

 
Car, si j’aimais déjà beaucoup Laurent Gaudé, et ce, plus particulièrement pour « La mort du roi Tsongor » dont la poésie m’avait transportée dans un autre monde, là, j’adore, et en plus, je peux me délecter de tant d’imagination et de poésie avec mes enfants (à recommander à partir de 5 ans)…

Petits et grands, cet album nous entraîne en effet tous joyeusement dans un voyage où l’étrange est toujours doux, généreux et rigolo.

Au pays de Malgoumi, il fait toujours beau, mais un matin, avec sa copine Lily Bonnette, laquelle se met en colère tous les 324 jours sans raison, Malgoumi découvre un nuage très « encompétrant ». Malgré leur ténacité, les deux lutins n’arrivent pas à le « bastouiller », et même, il ne cesse de grossir…

Heureusement, dans ce monde merveilleux, les cailloux parlent et soufflent une formule magique à nos deux héros : alamatata et les voilà rendus au pays de Bara Bara où des géants poilus volent les bijoux des filles Taloche au risque de se faire tondre et de finir en tapis…

Là, ils rencontrent le gentil géant Kaspi qui va les aider à se débarrasser du nuage.

Puis, de formule magique erronée en formule magique mal prononcée, les trois amis vont tour à tour rencontrer Sillistone qui, au pays des crassouilleux se désespère car il n’y a plus aucun cailloux à manger ; la petite fée Talia qui souffre de solitude sur son grand chêne ; et enfin Totocabello qui vit dans un tout petit pays aux allures de bottes et dont tous les amis parlent en même temps…

Un voyage fantastique donc dans un monde fait d’ouverture aux autres, de solidarité et d’humour.

On s’amuse beaucoup à la lecture de ce livre incroyablement inventif et moderne tant sur le plan des mots (bizouillard, giclabousser, tartibouiller, fratrasseries, saperligalettes, etc) que des illustrations  de Frédéric Stehr qui, en toute simplicité, nous plongent dans cet univers enchanteur.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Vous croyez qu’on a vraiment vu le gentil géant Kaspi ?