René Angélil n’a jamais caché son penchant pour le poker et les casinos.
Depuis les débuts de sa carrière, soit depuis la joyeuse époque des Baronets dans les années 60, René joue aux cartes. Sa famille jouait aux cartes en misant des sommes très minimes, et il a passé son enfance à regarder et analyser le jeu de ses parents dans leur modeste logement du quartier Villeray à Montréal.
Au cours de sa vie, il a joué beaucoup, gagné beaucoup et perdu beaucoup. Il a laissé autant de millions sur les tables de Las Vegas qu’il en a donnés pour différentes œuvres caritatives. René Angélil est dans la démesure. Quand il gagne, c’est énorme. Quand il perd c’est tout aussi énorme.
Tout le monde savait qu’il jouait, mais c’est la première fois qu’il admet publiquement qu’il vit avec une terrible maladie, celle du jeu. Une maladie quasi incurable. Il ne publie pas sa biographie pour se déculpabiliser mais bien pour remettre les pendules à l’heure.
René est un homme loyal, fidèle, franc et honnête. Il n’a qu’une seule parole et s'il a décidé de parler ouvertement de son problème, c’est qu’il est conscient que son expérience peut aider des millions de gamblers. A la seule différence, c’est qu’il a toujours eu les moyens de ses ambitions alors que le commun des mortels perd sa chemise en dix minutes.
Lundi soir à 21 hres, réseau TVA, le Maître de l’entrevue Paul Arcand rencontre le Maître du jeu René Angelil. Un entretien tout aussi franc et honnête que l’est Angélil et qui se réfère à sa biographie Le Maître du jeu écrite par Georges-Hébert Germain publiée chez Libre Expression en début de semaine.
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