L’homme qui gît sur la table d’examen, les yeux révulsés et le corps émacié, semble à l’agonie: il respire bruyamment par une trachéotomie, présente deux sondes, gastrique et urinaire, ainsi qu’un volumineux dispositif de broches sur sa jambe fracturée.”S’il n’est pas pris en charge rapidement en réanimation, il mourra dans un mois de déshydratation et d’infection”, diagnostique le patron du poste médical de la “base d’opérations avancée” de Nijrab, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul.
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