M. Lefebvre, porte-parole de l'UMP, exige des excuses de la part de Martine Aubry et de François Bayrou qui ont accusé Nicolas Sarkozy d'avoir menti sur l'avis « favorable » de la Commission de déontologie permettant à François Pérol, secrétaire général adjoint de l'Elysée, de devenir président des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.
C'est si vrai que M. Fouquet, président de la-dite commission, a été contraint de publier un communiqué de presse précisant que l'avis donné à M. Guéant (bras droit du président) était personnel et « ne préjugeait nullement de l'avis définitif de la commission. » Mais les conseillers sont aux ordres et ne doivent pas contrarier sa majesté. Ils travestissent la vérité afin que cette dernière contienne ses colères maintenant légendaires. Il est vrai que les ministres ne sont plus ministres et que l'exécutif c'est Nicolas à lui tout seul. Autant complaire au prince.
Alors, présenter des excuses ! Mais il rêve ce M. Lefebvre. Quand on dit la vérité on ne s'excuse pas. C'est quand on ment qu'il faut faire machine arrière et reconnaître sa faute ou son erreur. N'est pas Obama qui veut. N'est que Sarkozy qui peut.