C'est aujourd'hui que Valérie Pecresse, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en présence d'une médiatrice Claire Bazy-Malaurie, reçoit les différentes organisations syndicales qui ont répondu à l'appel et les présidents d'universités.
Les discussions entre les différents partis devraient servir de base de travail pour la réécriture du décret de réformes du statut d'enseignant-chercheur. La lettre d'invitation que la ministre a adressée aux syndicats et directeurs d'universités expliquait que cette réunion était « destinée principalement à présenter les orientations du travail mené par la médiatrice, dans l'objectif d'arrêter de concert les principes devant conduire à la rédaction du nouveau texte du projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs ».
Bien que la réécriture du nouveau décret de réforme du statut d'enseignant-chercheur sera le point central de cette discussion, la ministre a quand même précisé que « tous les autres sujets [pourront] être abordés ».
Les syndicats de leur côté entendent bien, effectivement, faire passer toutes leurs revendications. Le Snesup-FSU qui avait décidé de ne pas participer à cette discussion avec la ministre a en outre appelé via son site internet à faire une manifestation « devant le ministère vendredi 27 février à 10 heures ».
Si les prochaines journées d'action sont tout de même maintenues, les récents gestes du gouvernement ont quelque peu apaisé les manifestants qui étaient un peu moins nombreux hier. Entre 17 000 et 33 000 selon nos confrères du Nouvel Observateur. L'issue de la discussion entre la ministre, les syndicats et les directeurs d'universités pourrait être déterminante.