Vous ne décrochez pas d'entretiens, ou ils ne débouchent pas sur une proposition d'emploi ? Voici comment réagir.
- Comprendre un feed-back décevant.
30 lettres sans réponses ? Votre stratégie est probablement à revoir. Pour cela, il faut tenter d’établir le diagnostic.
- Est-ce une erreur de ciblage ?
Vous prospectez des PME pour un poste de contrôleur de gestion qui existe principalement dans les grosses sociétés, ou vous ne vérifiez pas que les entreprises que vous visez ont bien une activité correspondant à votre projet, comme le droit des affaires internationales, par exemple.
- Votre technique est-elle inadaptée ?
Exemple : vous approchez les agences de publicité par des candidatures spontanées alors qu’elles sont plus sensibles à la cooptation ou au réseau.
- Le message ne passe pas ?
Vos arguments sont peut-être stéréotypés (« Je suis motivé, votre société est leader ») ou banals (« Votre entreprise est en pleine expansion »).
- Des entretiens qui restent sans suite ?
Si on vous a proposé un rendez-vous, c’est bien que votre profil a « accroché ». Peut-être est-ce votre argumentation qui n’est pas au point.
- Vous êtes arrivé plusieurs fois en phase finale, mais c’est un autre candidat qui l’a emporté, ne vous découragez pas pour autant. Cependant si le cas se renouvelle trop souvent, revoyez tout de même votre technique d’entretien ou votre argumentaire.
- C’est un aspect précis de votre profil, toujours le même, qui semble refroidir les recruteurs. Attelez-vous à ce problème, parlez-en avec d’autres personnes qui vous donneront des idées pour le dépasser.
- Votre motivation n’est peut-être pas suffisamment perceptible. Ne laissez pas de place au doute dans la tête du recruteur concernant votre intérêt pour le poste !
Vous ne savez pas où est le problème ? Prenez les devants.
Le meilleur moyen de comprendre pourquoi vous essuyez un refus, c’est de poser directement la question à la personne contactée. Si après quelques semaines votre candidature reste sans réponse, recontactez la personne chargée du recrutement où celle à qui vous avez envoyé votre courrier, et questionnez-la : Votre candidature a-t-elle été écartée ou conservée ? Qu’est ce qui a été jugé faible par rapport au candidat retenu ? N’ayez pas peur de déranger ; vous demandez conseil de façon positive et professionnelle, pour progresser dans vos démarches, et c’est aussi l’occasion de confirmer votre intérêt pour l’entreprise.
Décodez les phrases toutes faites.
- « Vous n’avez pas le profil ». Le profil n’est pas une donnée immuable ! Entre le « mouton à cinq pattes » décrit dans une annonce et le candidat finalement recruté, il existe une marge. Certains critères sont impératifs, d’autres non, d’autres encore restent non-dits, car les mentionner serait illégal - âge, sexe, nationalité…-, et beaucoup d’appréciations dépendent de la subjectivité de l’employeur.
Ainsi, une PME pourra craindre qu’un candidat qui a débuté dans une grande entreprise ait du mal à s’adapter dans une plus petite structure. Ne vous contentez pas d’un « Vous n’avez pas le profil » trop vague ; essayez d’obtenir des précisions.
- « On garde votre CV ». Simple formule de politesse ou réalité ? Certaines entreprises se constituent effectivement un « vivier » de candidatures susceptibles de les intéresser plus tard. Si on vous assure « Nous conservons votre CV », n’hésitez pas à renouveler votre motivation et essayez de provoquer un entretien informel. Tentez votre (seconde) chance en reprenant contact au bout d’un ou deux mois.
Source : newsletter apecnext de l'apec