États-Unis - Une équipe de l’université d’Utah a découvert une origine génétique à la faculté de pouvoir vivre en société.
C’est en étudiant des enfants atteints du syndrome de Williams que l’équipe de Julie Korenberg a pu découvrir ce gène. Les enfants atteints de ce syndrome ont la réputation d’avoir « un aimant magnétique social » puisqu’ils n’ont aucune difficulté à aller vers de parfaits étrangers, mais ont du mal à nouer des relations durables.
Le syndrome de Williams, ou hypercalcémie infantile, associe retard mental, malformations du cœur, et des signes caractéristiques au niveau du visage et du comportement du malade.
L’équipe de chercheurs a identifié une patiente, atteinte du syndrome de Williams, réticente à aller vers les étrangers mais capable de nouer une relation durable. En comparant son génome à celui d’autres personnes atteintes du syndrome, les chercheurs ont découvert que cette jeune fille possédait un gène, le GTF2I, que les autres ne possèdent pas.
Cette découverte permet de suggérer que ce gène joue un rôle sur nos comportements sociaux, mais l’équipe ne croit pas qu’il soit le seul. La prochaine étape consiste à découvrir si GTF2I aide à déterminer d’autres fonctions du cerveau ou s'il contrôle la production d’hormones régulant l’empathie ou la confiance.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 30 novembre à 09:04
Bonjour, Je lis avec intérêt votre article sur le gêne de sociabilité et votre commentaire relatif aux porteurs du syndrome de Williams. Je suis maman d'un garçon de 36 ans porteur de ce syndrôme. Juste pour vous préciser que mon fils a des amis depuis environ 30 ans avec qui il est en relation et ce malgré un éloignement géographique depuis maintenant 5 ans. A t-il ou non le gène ?????
Cordialement