Il est un jeu que les blogueurs goûtent avec délectation, puisqu’il leur donne l’impression d’appartenir à une grande famille très joueuse, version numérique de chat. Cela s’appelle se faire tagguer ou taguer, bref se faire coller une étiquette sur le clavier (un peu comme un poisson rouge dans le dos, mais ne le faites plus, c’est super old school).
La seule obligation, unilatéralement imposée par la vox blogopopuli c’est de se transformer soit même en délinquant numérique et d’aller taper dans le dos d’un autre futur commis d’office pour lui crier doucement au creux du blackberry “CHAAAAAAAAAAAAAAAAT”.
Sauf que 1) je n’ai pas de blackberry, j’ai choisi Nokia 2) si Seb s’était aventuré à m’approcher à moins de 2 m je le lapidais à coup de “Richesse des nations”.
Bref, voilà les 7 petits malheureux:
La fin du capitalisme: il ne poste pas souvent mais ses analyses sont toujours extrêmement fines, et s’il développe une certaine répulsion physique pour les capitalistes, il fait des propositions, ce qui n’est pas la dernière de ses qualités.
E-sushi: Vous allez me dire que ce n’est pas un blog d’actualité, de politique, de vie en société. Et alors? Découverte d’artistes, de créateurs, de designers, bref, quelques grammes de finesses dans un monde de brutasses.
Blogapart: C’est un peu à part, clairement, puisque l’actualité y est traitée en dessin, et que le gars à une sacrée plume.Tout comme le suivant d’ailleurs.
L’actu en patate: plus connu encore que Blogapart en raison de la visibilité que lui confère son indexation sur la front page du monde, certains dessins, les personnages sont toujours des patates, sont hilarants et touchent toujours très juste.
Maester: encore l’actu en dessin, par le maitre de la caricature, que vos pas soient précédés d’un tapis de rose lancées à la volée par une myriade de naïades surgies des eaux dans le plus simple appareil.
Les bassines et du zèle: le libéralisme sauvage vu par le biais d’articles traduits et de posts plus persos, très bon. Dans l’enfer de l’ultra libéralie…ça fait froid dans le dos. A l’origine d’un certain nombre de mes posts, notamment sur les gated communities.
Et enfin, Zerotom, pas du tout politique, chroniques douces amères, rieuses et joyeuses d’une expatriée. Pourquoi Zerotom? Tout simplement parcequ’elle est ma première fois sur un blog, le tout premier pas d’une désormais stellaire carrière de blogueur au talent admiré de tous (par contre je vous demanderais de bien vouloir faire cesser ces flashs, le crépitement me fait bourdonner les oreilles)
Voilà, c’est fait. Je ne fournis pas le service après vente ni le détachant pour le marqueur.