Total et son président directeur général de l’époque des faits se trouvent, après décision du tribunal, sur le banc des prévenus, sur citation directe de la part de certaines parties civiles, en sa qualité de société-mère de la S.A. Grande Paroisse, exploitante de l’usine AZF de Toulouse ce qui aux dires des observateurs constituer une situation atypique.
La présence de Total au procès lui permettra de soutenir directement la thèse qu’elle défend depuis l’ouverture de l’instruction pour dégager la responsabilité de sa filiale, à savoir que l’explosion n’est pas d’origine industrielle mais a été provoquée par un fait externe à l’usine, mais sans avoir réussi à l’identifier et à en apporter la preuve.
Si en fin de course, le tribunal devait retenir la thèse de l’accident industriel, il devra se prononcer sur le degré d’implication de Total dans la gestion au quotidien de sa filiale Grande Paroisse.