De 1966 à 1996, pendant près de 30 ans, la France a procédé sur les atolls polynésiens de Moruroa et de Fangataufa , à de multiples tiers atmosphériques puis souterrains, pour mettre au point ses armes de dissuasion atomique et ce avec le concours des militaire dont un certain nombre on a été exposé aux radiations et soufre aujourd’hui de séquelles parfois très graves.
Le médiateur demande la reconnaissance des victimes par la mise en place d’une loi permettant de réparer le préjudice subi, à l’image de ce qui se pratique en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, alors que pas moins de 18 propositions de loi, non suivies d’effet, ont été déposés chez nous.
Le médiateur propose, entre autres, de reconnaître une présomption de lien de causalité entre les maladies radio induites et les essais nucléaires et de mettre en place un fonds d’indemnisation comme pour l’amiante.