Intrus et snobs dans les quartiers pauvres, les Bobos règnent en maîtres :
Le terme bobos est dû au journaliste américain David Brooks du New-York Times. Les bobos se revendiquent artistes de proximité, animateurs sociaux et même d’intellectuels new wave avec prétention d’être l’avant-garde de ce qui agite la société. Ils ont la manie de rester bourgeois dans une société qui ne les reconnaît pas tels. Alors ils descendent là où ils sortent du lot.
Ils interviennent là où ils happent avec avidité un règne qu’ils n’avouent jamais qu’il est premier de leurs desseins. Celui de retrouver des hommes et des femmes qui leur permettent de s’adonner, d’une manière écourtée, à un jeu où la manipulation est essentielle dans leur échiquier. Une communauté qui se plaît de son sobriquet Bobos constitué à partir de leur réelle affiliation : Bourgeois mais Bohémiens.
A Paris et dans sa périphérie, particulièrement dans les quartiers populaires, les Bobos se tiennent en intermédiaires entre les réalités de précarité qu’ils investissent et la puissance publique qui voit en eux des dévoués et mêmes, des professionnels, spécialistes es-quartiers dits sensibles et autres cultures underground. Ils grouillent côté Belleville surtout.
Le gros de leur bataillon est dans le milieu associatif pour se servir du denier public subventionnant les structures régies par la loi de 1901. Ils bloquent ainsi les initiatives directes, et chapeautent leurs sphères sous couvert de les encadrer, des acteurs concernés. Par le destin d’être des émigrants ou des couches moins nanties, ces derniers apportent d’autres cultures marginalisées, frappées de la commune dégradation d’être sous-culture, comme la musique raï, pourtant enrichissantes à plus d’un titre. N.E Tatem-Agora vox- 23/02/09-Lire la suite....