Dans la plupart des commerces et services, les prix sont affichés : commerces de détail, artisans (du moins une partie, l'autre devrait en faire autant !) hôpitaux, banques, écoles privées, et cetera.
Mais les médecins libéraux , spécialistes inclus, s'exonèrent quasiment tous de cette obligation. Je trouve très désagréable de devoir demander à chaque médecin quand on appelle ses tarifs et ne pas pouvoir faire autrement, sinon, que de tenter à l'aveugle.
Dans certains quartiers, les dépassements de tarifs atteignent des montants faramineux : 60 à 100 euros pour certains pédiatres, autant pour des ORL, 40 à 50 euros pour des spécialistes, 150 euros pour un SOS pédiatre un dimanche dans les 7ème et 16ème arrondissement de Paris, par exemple. Pour 5 à 10 minutes de consultation la plupart du temps !
Dans les quartiers misérables, il ne reste presque plus de professions médicales, soit en raison de l'insécurité prégnante, soit en raison de la multiplicité des CMU, mais dans les quartiers riches, il existe aussi des foyers très modestes qui sont assomés littéralement par les tarifs monstrueux des médecins des beaux quartiers.
Ce serait une opération de salubrité publique pour les porte-feuilles de mettre en place une règle contraignant les champions du dépassement d'honoraires à afficher leurs tarifs, et sur leur porte, et sur internet via un site centralisant leurs coordonnées professionnelles.