Amazon est tellement importante qu'elle attise les appétits. Nous avons déjà évoqué les premières réactions à la fonction de synthèse vocale du Kindle, voilà qu'après Guilde des Auteurs c'est le président du lobby des auteurs américains qui demande que les machines qui lisent à voix haute des livres électroniques payent des droits supplémentaires.
Car ils estiment que cela fait concurrence à la vente de leurs livres audio. Ce qui est surprenant c'est qu'ils ne s'en rendent compte que maintenant. Car cela fait longtemps que des outils permettent de lire un texte sur un ordinateur, que des livres sont disponibles sous forme numérique et donc que "leurs droits" sont bafoués ...
D'ici à ce que la Guilde des Auteurs ait envie de oursuivre Acapela, Nuance, Loquendo ou VoiceCorp ... il n'y a qu'un pas ! Car le texte publié dans le New York Times laisse comprendre qu'ils souhaitent un droit général pour taxer toute innovation technologique sans laquelle ils pourraient gagner plus d'argent...