Donc aprés la polémique sur la mise en place d'un de ses amis au pouvoir du deuxième futur groupe bancaire, Sarko réussi aussi à faire disparaître toutes ses affaires pas nettes, celles de ses amis aussi et de son fils.
La justice façon Sarko !
Extrait de l'article:
Aprés d'interminables et douloureuses réflexions, le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, annonce au "Canard" qu'il prendra, "au mois de mars", une décision sur le dossier des fausses factures qui empoisonne la vie de Sarko et de sa protégée Isabelle Balkany.
Il serait temps: c'est en janvier 2005 que l'enquête préliminaire sur les marchés de construction et de rénovation des collèges des Hauts-cle-Seine a été ouverte. Elle n'a pas bougé d'un iota depuis la prise de fonctions de Courraye, au printemps 2007. Même pour ceux qui aiment les longs préliminaires ...
Pour expliquer un tel retard, le parquet assure que le magistrat compétent avait "d'autres dossiers à traiter".
On s'en doutait: les enquêtes qui visent le Président et son entourage ne sont jamais les plus urgentes.
Mais, avant de clore le dossier, Courroye a demandé à la police de procéder à d'ultimes auditions. De pure forme, il semble bien. Selon le parquet, le procureur hésite, désormais, entre un classement sans suite et le renvoi en correctionnelle de l'affaire.
Apparemment pour juger quelques lampistes. La décision finale sera prise avec l'aval du conseiller pour la justice de l'Elysée, Patrick Quart, qui suit ce "dossier signalé".
Avalanches d’enquêtes.
Les investigations se sont terminées le 16 mai 2007. Ce jour là, alors que 21 coups de canon saluent l’entrée en fonctions du nouveau chef de l’Etat, les policiers de la Direction nationale des investigations financières se rendent dans les bureaux du Conseil général du "9-2" présidé, la veille encore, par Nicolas Sarkozy. Ils se font remettre des liasses de documents. Mais, après l’élection, la justice, tétanisée, ne remuera plus le petit doigt…
Placée sous la responsabilité d’Isabelle Balkany, vice-présidente du Conseil général, les collèges des Hauts-de-Seine engloutissent chaque année, quelque 100 millions d’investissement. Mais sous ce pactole se cache une mine de fausses factures : deux informations judiciaires distinctes ont déjà été ouvertes, en 2004, en 2005, sur les conditions d’achat des ordinateurs destinés aux élèves. Un simple hors-d’œuvre...
Avant de voir leur enquête bloquée par le juge Courroye, les policiers se sont forgé une opinion. Selon eux, le haut fonctionnaire accusé d’avoir truqué les marchés ( accusé par l’ancien procureur en poste à Nanterre, Christophe Mirmand exilé par Sarkozy préfet de la Haute-Loire), n’a pu agir sans l’accord d’au moins une partie de sa hiérarchie.
L’intéressé conteste avoir commis la moindre irrégularité. Isabelle
Balkany, elle, n’a jamais été entendue par la justice et continue toujours aujourd’hui à s’occuper des collèges…
Et Sarkozy qui jadis supervisait lui-même les affaires scolaires du département, veille au grain.