Le plat ? Des calamars à l'encre : une recette, aimablement fournie par Marmiton, également emprunte de dualité. D'abord frits à l'huile d'olive puis mijotés avec de l'ail et leur encre, les calamars finissent leur cuisson au four, sur des demi-poivrons (rouges et jaunes) et couverts d'un petit soufflé au persil. Une malheureuse manipulation de l'appareil photo (à moins que les vins n'aient pris le dessus sur les calamars sur la carte mémoire ?) ne me permet pas de vous montrer le plat ...
Le rouge ? Marmiton conseille un vin rouge, Grave ou Anjou village, j'ai choisi le Côte-du-Rhône générique de Marcel Richaud 2007. Un robe violacée, un nez de fruits rouges (cerises) et une bouche assez puissante de fruits noirs (cerises noires, mures), voire d'épices (poivre) offrant une belle tenue face à ce plat qui associe des goûts forts.
Le blanc ? Château de Saint-Cosme (le plus vieux domaine de Gigondas, appartenant à la famille Barruol depuis 14 génération) également un Côtes-du-Rhône générique, millésime 2007 cette fois. Une robe d'un très léger trouble, que j'interprète comme le résultat d'une filtration minimale, un nez très riche où explosent les fruits (agrumes, ananas, pommes, pêche, poire) et les fleurs (d'acacias et d'amandiers), la bouche également très riche et le gras de ce vin (sans aucune lourdeur) en font un autre excellent compagnon de route pour mes calamars.
Expérience concluante à tous point de vue : tant par l'intérêt des accords que par l'excellent rapport qualité/prix des deux vins.