Mais voilà, sa maison d'édition n'arrivait pas à décoller et il a dû emprunter de l'argent. On l'a alors présenté à Julien Béliveau. Ce dernier explique : « Un ami me l'avait présenté comme un éditeur prometteur, qui connaissait les auteurs, deux fois récipiendaire du Prix du gouverneur général » ajoutant « Je me disais que je ne pouvais pas perdre ». pourtant les ventes n'étaient pas là et la situation s'est envenimée quand Pierre Turgeon n'a pas tenu ses engagements pour le remboursement de sa dette.
Il a finalement été mis en accusation de faillite frauduleuse. On avait déposé six chefs d'accusation contre lui. Pierre Turgeon a accepté un compromis avec l'avocat de la couronne fédérale reconnaissant être coupable de deux des accusations.
Le juge de la Cour du Québec, l'a donc condamné comme prévu par l'accord passé entre les deux parties à 5 000 S d'amendes et à donner des conférences d'au moins une heure dans six écoles de milieux défavorisés. Et ce afin de donner l'envie de lire aux élèves.