Très utilisés pour la formation dans les entreprises, les serious games se révèlent aussi d'excellents outils de communication. A condition de bien définir leur objectif.
Nous sommes en 2040. La planète Mars vient d'exploser et la Terre est menacée par une pluie d'astéroïdes. Pour sauver le monde, un seul moyen: construire une base lunaire grâce à une technologie fournie par... Thales. Voilà le script de MoonShield, un serious game développé depuis octobre pour l'entreprise par KTM Advance. «Nous voulions trouver un outil qui améliore notre visibilité et notre notoriété à l'international. Avec ce jeu - en anglais - nous montrons, de façon décalée, aux jeunes ingénieurs et commerciaux que nous sommes une entreprise innovante», explique Marion Enderlein, responsable du recrutement monde chez Thales. «Dans MoonShield, tous les métiers de Thales sont représentés, notamment les plus méconnus, comme l'imagerie médicale, par le biais de 25 technologies développées ou en cours de développement», explique Loïc Normand, chef du projet chez KTM Advance. En mettant 450 000 euros sur la table, Thales y a vu un moyen à la fois plus efficace et moins onéreux qu'une campagne d'affichage pour atteindre ses objectifs: se présenter comme une entreprise plus avenante et à la pointe de la technologie. Quelques mois après la mise en place du jeu, le succès est au rendez-vous: mi-décembre, 20 000 personnes s'étaient rendues sur le site et 30 000 parties avaient été jouées, à 70% par des étrangers.
Olivier Lombart, NetDivision et Serious-game.fr
Source: Marketing Magazine
Auteur: Béatrice HERAUD
Posté par Loïc MERCATI
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