Dans leur rapport, le lien entre ces messages et la lecture de texte est très largement positif. Ainsi, on a proposé 10 scénarios à ces enfants, en leur demandant de rédiger un SMS pour les expliquer. Les messages ont ensuite été analysés et décortiqués, suivant les abréviations, les contractions, les sigles et symboles, ou encore une orthographe pas tout à fait conventionnelle.
Le docteur Beverley Plester, auteur principal du rapport explique que les rapports alarmistes faits dans les médias reposent sur des anecdotes choisies, mais que dans les faits, la réalité semble différente. De fait, les textos participent activement au développement de l'apprentissage chez l'enfant.
« Plus vous êtes exposé à des termes écrits, plus l'on développe un sens de l'alphabétisation, et l'on finit par faire des choses bien mieux parce qu'elles sont faites avec plaisir ». Ainsi, l'étude n'aurait trouvé aucune trace d'un effet préjudiciable des SMS sur l'orthographe conventionnelle.
Les fautes commises dans les SMS et ces infractions aux règles de la langue n'en seraient pas réellement, pas plus qu'elles ne menaceraient l'orthographe. Au contraire, elles permettraient une meilleure compréhension et un usage plus approprié des mots...