PRESSE. Traditionnel petit tour d’horizon de l’avis de la critique “autorisée”.
Le-dernier-Mograbi… Premier constat : la presse en parle peu (il faut dire que le film est sorti dans une petite dizaine de salles en France). Second constat : les quelques critiques qui ont décidé de s’y intéresser racontent le film et ne donnent généralement pas leur avis.
Télérama, Samuel Douhaire :
Comme toute l’oeuvre de Mograbi, Z32 est autant un documentaire qu’une réflexion sur sa fabrication et ses limites. (…) En chantant (accompagné de son fils au piano) son désespoir face au drame israélo-palestinien, ses doutes quant à son engagement politique et artistique. Cela pourrait être ridicule, c’est poignant.
Libération, Nathalie Levisalles, aligne les informations tirées du dossier de presse (avec un effort de rédaction, je lui accorde ça) :
Z32 est le huitième film de l’Israélien Avi Mograbi. Les précédents sont des docu-fictions, presque toujours des tragicomédies burlesques, et toujours des critiques très dures de la société israélienne. Z32 ne fait pas exception.
Ah ? D’accord, merci.
Le Monde n’a pas écrit de critique. Pas la peine prendre des risques pour rien… Néanmoins, dans ses pages, une interview d’Ari Folman, l’illustre réalisateur de Valse avec Bachir, qui affirme :
Très impressionnant. Je n’ai jamais rien vu qui ressemble à cela, même chez Avi Mograbi. Le film est aussi dérangeant. Pas uniquement à cause de l’histoire, mais à cause de la relation entre les deux personnages, le cinéaste et le soldat. Je ne la comprends pas totalement. Mograbi est-il tellement écoeuré par ce soldat qu’il se sent libre d’évoquer ouvertement son histoire ? Pour moi, c’est un film très compliqué.
Je propose qu’à partir de maintenant, on laisse écrire les critiques par les réalisateurs eux-mêmes, hein ! Ca évitera aux journalistes d’avoir à faire des efforts, d’avoir à réfléchir et à se demander ce qu’ils pensent. Ils sont pas Qu’est-ce que vous en dites?
En tout cas, si mon modeste avis sur Z32 vous intéresse, c’est par ici !