J’ai profité de mon temps transport incroyable (pour trouver un garage puis rentrer au boulot) pour réfléchir à la réforme des machins territoriaux et aux conclusions de la commission Balladur. Il fallait que j’ai un avis à exprimer dans le blog. C’était plus fort que moi. Que penser de ce machin alors qu’on n’est pas dans un rapport « droite-gauche » habituel, les forces du bien contre les puissances financières ? Donc, j’ai réfléchi ! Ca n’est pas souvent et on ne m’y prendra pas deux fois.
La conclusion est tombée. Formelle. Je suis contre. Résolument contre. Je vais laisser les élus de gauche exprimer leurs points de vue et images du monde qu’ils imaginent. Je suis contre car il n’y a aucune raison d’être pour.
La réforme proposée ne changera rien au nombre de lycées et de collèges à construire, de routes à entretenir, d’équipements à subventionner, … Si l’organisation actuelle impose des coûts supplémentaires, il faut les chasser, les réduire, … mais changer d’organisation n’a jamais fait baisser les frais. C’est typique des entreprises Françaises. 20 ans que je bosse et que je subis des réorganisations diverses : ça n’a jamais fait diminuer les charges ! Toutes ces réformes sont censées avoir un impact sur le long terme et il y a toujours un gugusse pour proposer une nouvelle réforme avant la rentabilisation de la précédente.
Au pire, les charges liées à la réorganisation seront telles que cette réorganisation ne sera jamais amortie ! Que fait-on des gugusses qui bossent à Nantes et qui seront rattachés à Rennes ?
La démarche est typiquement Sarkozienne : on bouge pour bouger, on réforme pour réformer. On donne une illusion de mouvement pour faire croire qu’on va vers le progrès mais on n’a rien pour améliorer l’efficacité des actions publiques.
Quant aux évolutions pour ce qui concerne la région Parisienne, la commission Balladur propose tout simplement de revenir à un système qui était jugé ringard il y a 40 ans. A mourir de rire.
Arrêtons de modifier les institutions ou la constitution pour le principe : ce ne sont pas elles qui vont mal !
(illustration)