Il faut dire qu’outre atlantique on est presque raide-dingue de tout ce qui concerne Debord. Quinze ans après la disparition du Fondateur de l’Internationale Situationniste, tout ce que les states comptent d’Universitaires arty et branchouilles se pament, on se demande en vérité pourquoi. D’ailleurs il suffit de lire Maurice G. Dantec le seul écrivain français néo-catholique, néo-canadien sioniste et réac assumé et sa prose anti post-hippie-gaucho, pour mesurer, tant sa haine à l’égard de Debord est sans limite, l’audience importante de l’intellectuel et Situationniste Français en Amérique du Nord.
C’est donc Racine, Bruno et non Jean, le patron de la Bibliothèque Nationale de France, qui est à l’origine de cette décision ministérielle. Il faut probablement l’en remercier mais surtout le féliciter pour cette victoire pas si évidente que cela sous Sarkozy 1er.
A propos de Sarkozy, imaginons une seconde qu’un journaliste l’interpelle à l’occasion d’un banal déplacement présidentiel. « Monsieur le Président, Monsieur le Président, SVP » dirait l’un au second. « Monsieur Le Président, comment réagissez-vous au classement des archives de Guy Debord par votre Ministre Christine Albanel » clamerait dans le brouhaha de la foule le premier à l’autre. « Euh ! » répondrait le Président tout en continuant à serrer quelques-mains. « Monsieur le Président, Christine Albanel vient d’interdire l’exportation des archives du fondateur du situationnisme. Quel est votre sentiment ? » reprendrait le journaliste en tendant son micro. « Euh !...c’est bien ! » rétorquerait un Sarkozy tout la fois…