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THE WRESTLER (De Darren Aronofsky)

Publié le 25 février 2009 par Devotionall

*** GRAND ECRAN ***À la fin des années 1980, Randy "The Ram" Robinson est une véritable légende de la lutte professionnelle. Vingt ans plus tard, il mène une existence misérable au New Jersey, où il se bat pour des sommes dérisoires et quelques rares admirateurs. Au terme d'un combat particulièrement sanglant ( heureusement que les combats sont truqués...) , Randy s'effondre, victime d'un arrêt cardiaque. Son médecin est formel: pour survivre, il doit cesser la lutte. Sur les conseils de Pam, une stripteaseuse qui résiste à sa cour empressée, il reprend contact avec sa fille Stephanie, hostile à l'idée de retrouver cet homme qui l'a abandonnée en bas âge. Désabusé après que Pam lui eut fait comprendre qu'ils n'ont aucun avenir ensemble, Randy décide de remonter dans le ring. Au préil de sa vie.
Vous n'aimez pas le catch? Ces gros balèzes qui combattent en slips et se bourrent aux hormones et aux stéroïdes? En plus vous savez que ce n'est que du chiqué ? Ce n'est pas bien grave, The Wrestler est comme le récent "Balboa" avec Stallone, le sport/spectacle est ici pretexte à une histoire d'homme, une lente parabole descendante, qui hésite entre résurrection et crash total. En bien plus trash, Mickey Rourke oblige. Aronofsky abandonne l'espace d'un film ses divagations mystico/religieuses pour se concentrer sur le parcours cahotique de cet accidenté de la vie, et en tire un petit bijou de simplicité. Moins il se passe de choses à l'écran, puis ça en est émouvant et intéressant: la marque des grands. La solitude, l'abandon des autres et subi par les autres, la peur de mourir et celle de ne plus être personne, tout cela s'imbrique pour former un récit touchant, qui repose en grande partie sur les épaules bodybuildées du revenant de Holywood, et sur son corps réparé à la serpe, à coup de botox et de plastique. Marisa Tomei lui fait justement écho, en mère célibataire qui gagne sa vie en dansant nue ( et plus si affinité ) dans une discothèque. Même si on n'y trouve pas la recette pour guérir de ces blessures cruelles de la vie, on découvre dans The Wrestler toute la beauté élégiaque - et tragique - de ces destins perdus d'avance, mais qui s'acharnent... Fortement recommandé : ( 8/10)
THE WRESTLER ( DE D.Aronofsky )
THE WRESTLER n'est pas vraiment un film sur le catch, malgré le titre qui affirme le contraire. Le catcheur, c'est Mickey Rourke, spécialiste s'il en est à Holywood, des existences fracassées, des trajectoires périlleuses, des sauts sans parachute. Après être passé du statut d'un des acteurs les plus doués au monde à celui de has-been camé et cramé, après s'être perdu dans les méandres de la drogue, l'alcool, d'un égo mal dégrossi et d'une carrière tardive dans la boxe, Mickey a surgi à nouveau de ses cendres, voici quelques temps, et grâce notamment à Sin City. Alors le parallèle entre toutes ces péripéties et celles que traverse " The Ram ", Le Bélier des rings de ce film, est évidente. Le corps marqué et rafistolé de toutes pièces, voilà un acteur qui puise dans ses propres errements pour donner une incroyable crédibilité à un film tranquillement puissant.


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