Les soldats britanniques engagés en Afghanistan sont confrontés à ce que des officiers qualifient de "mini-guerre civile surréaliste" les mettant aux prises à des jeunes venus de Grande-Bretagne soutenir les talibans, rapporte The Independent. "Les communications entre talibans qui ont pu être interceptées montrent que des djihadistes britanniques, certains parlant avec un accent des West Midlands, sont actifs dans la province d'Helmand et ailleurs dans le sud de l'Afghanistan", explique le quotidien, qui s'appuie sur un document d'une agence de sécurité officielle.
"Le document affirme que le nombre de jeunes musulmans britanniques 'qui semblent être des djihadistes engagés' et voyagent pour commettre des violences extrémistes a augmenté, le Pakistan et la Somalie étant les destinations les plus fréquentes", ajoute le journal. Un Londonien d'origine somalienne a récemment commis un attentat suicide en Somalie. Dans les communications de leurs adversaires qu'interceptent les forces britanniques, les combattants qui soutiennent les talibans parlent pachto, ourdou ou pendjabi mais se mettent souvent à parler anglais. La plupart d'entre eux seraient passés par des camps d'entraînement au Pakistan avant de venir combattre les Britanniques.