On parle ici d’un vrai grand ménage. En plus de Brooks, l’équipe a limogé Joey Galloway (WR), Ike Hilliard (WR), Cato June (LB) et Warrick Dunn (RB). Tous les joueurs libérés sont en fin de carrière, sauf June qui n’a que 29 ans. Hilliard et Dunn sont presque finis mais les autres ont encore une certaine utilité.
Les Bucs avaient déjà plus de 50 M$ d’espace sous le plafond salarial, on se demandait même ce qu’ils allaient faire avec tout cet argent. On n’a pas encore les détails exacts des économies réalisées avec ces coupures, les premiers estimés parlent de 9.5 M$. Ça donnerait donc quelque chose comme 64 M$ sous le plafond, un record et de loin.
Les Bucs auront de nombreux trous à remplir dans leur formation, ils seront donc à surveiller sur le marché des agents libres ou même des transactions. Il leur faudra entre autres deux secondeurs et deux receveurs de passes. Évidemment que leur quantité incroyable de cap room les place parmi les candidats pour obtenir Ray Lewis, Julius Peppers, Albert Haynesworth, Matt Cassel, etc…
Ces congédiements signalent le début d’un rajeunissement majeur de l’équipe. Ils signifient aussi que les Bucs tenteront de ne plus se fier autant sur leur défensive qu’auparavant. D’ailleurs l’équipe abandonnera le «Cover 2», stratégie axée sur la couverture de zone mise pied par leur ancien coordonateur défensif Monte Kiffin. Le nouvel instructeur Raheem Morris et le nouveau coordonateur défensif Jim Bates tentent donc de mettre leur empreinte sur le style de jeu de l’équipe.
Le départ de Derrick Brooks a de quoi étonner, ce dernier ayant connu un bon début de saison l’an dernier. Il a faibli dans le dernier droit, comme toute l’équipe, mais il a encore quelque chose à offrir dans un rôle plus limité. Il se trouvera une nouvelle équipe rapidement. On parle ici d’un futur membre du temple de la renommée qui a participé 11 fois au Pro Bowl…
La saison morte s'annonce intéressante à Tampa.