Le lancement de l’Orbiting Carbon Observary l’OCO, un satellite d’exploration américain, qui devait compléter et affiner les renseignements recueillis par les stations terrestres sur l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère s’est terminé par un plongeon au fonds de la mer, la capsule qui le contenait ne s’étant pas ouverte, alors que le lancement de la fusée qui le transportait avait parfaitement réussi.
L’OCO devait réaliser 36 000 mesures toutes les 100 minutes et permettre aux climatologues d’évaluer l’ampleur et la forme de la crise climatique annoncée pour les décennies à venir.
En attendant l’arrivée d’un d’OCO 2 destiné à le remplacer celui qui s’est abîme en mer, les climatologues disposeront des renseignements qui seront recueillies par le satellite japonais, Ibuki, mis sur orbite en début d’année.