Une grande partie des parisiens – dont je fais partie – est en fait provinciale, voire rurale, arrivée à la capitale pour chercher du travail, ou dans les valises des parents. En gros, tous ceux nés après 44 sont concernés.
Nostalgie…
Rappel des chiffres
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Sustainable development
Pour d’autres, c’est l’inverse : c’est grâce à la présence des agriculteurs dans les territoires ruraux que le paysage Français, que les terroirs demeurent riches et variés, que la biodiversité est protégée…
C’est aussi un secteur en perte de vitesse et d’attractivité :deux raisons : la mauvaise image, doù l’importance de ce salon pour la filière et la mauvaise santé économique. Sur ce dernier point, deux remarques : 1- le système est mal foutu (PAC, subventions…), on y comprend rien. Politique de gribouilles technocrates que eux-seuls comprennent, c’est probablement volontaire… 2- le secteur alimentaire est un enjeu stratégique mondial. Quand on voit la démographie mondiale et les questions sanitaires, on se dit que cette filière aurait besoin de quelques champions nationaux ou au moins, d’une meilleure structuration nationale et régionale non ?
Et les politiques là dedans ?
Et puis, à côté de ces aspects sérieux et politiques, on a le quotidien du salon de l’agriculture, ce qu’on aime tous : les bêtes, la bouffe, les spécialités locales, la bière, le vin, le saucisson, les fromages…
Bref, c’est vachement bien le salon de l’agriculture, un condensé de la France qu’on aime visiter en vacances ou en week-end. Même si le salon de l’agriculture ça reste avant tout un salon de dimension mondiale avec sa foule, son air climatisé, son côté usine, on réalise que quand même, avec tout ça, on a de la chance de vivre en France…
Au fait, les informations pratiques
Dates : du 21 février au 1er mars
Tarifs : 12€ par adulte (6€ pour les enfants)
Ouvert de 9h à 19h, nocturne le 2è février (jusqu’)à 23h)
Il y a un site internet qui dit tout très bien…
François