Lors de la visite de Nicolas Sarkozy au 46ème salon de l'Agriculture, qu'ont retenu nos médias ? Qu'il n'était resté qu'une heure et demi, qu'il n'avait pas visité le
stand de la Guadeloupe et qu'il n'y avait eu aucun incident du type "Casse-toi pov'con !" de l'an dernier.
Pourtant, à bien y regarder la vérité n'est pas tout à fait la même. Certes, il n'est pas resté longtemps et a COURAGEUSEMENT évité le stand de la Guadeloupe, mais aussi de la
Martinique et des autres DOM-TOM. Officiellement, par manque de temps,mais personne n'est dupe.
Moins conventionnel, l'accueil du public chaleureux, voire supporter. Des "Nicolas ! Nicolas !" ou des "On est avec toi Nico !" fusaient de toutes parts. Quand on voit la cote de
popularité du président, c'est à se demander si le monde agricole, traditionnellement de droite, n'avait pas abandonné Chirac son icône au profit de Sarkonaparte, le petit homme pressé.
Et bien, non ! Tout avait été savamment orchestré. des militants UMP avaient été envoyés au salon pour donner de la voix et couvrir d'éventuels sifflets. Le chef de l'état était entouré de pas
moins de 50 gardes du corps en plus des policiers assurant la sécurité. A tel point que de nombreux exposants se sont demandés si ce n'était pas devenu un salon de la sécurité ! Les journalistes
entourant le président devait montrer patte blanche et être dûment accrédité pour avoir le droit de s'approcher de l'omniprésident. Tout avait donc été préparé pour qu'il n'y ait aucun incident.
Les manifestants n'avaient pas pu rentrer et les zones "à risques", c'est à dire permettant des rassemblements, sécurisées à l'avance. Des escadrons de policiers quadrillaient tout.
Tout ça pour quelques images de Sarko au cul des vaches à la télé. Et si on se demandait combien nous coûtait l'impopularité de Sarkozy ? A moins que ce ne soit simplement sa lâcheté...
Dominik
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