Très fidèle au roman, le film devrait ne pas décevoir les férus de l’œuvre d’origine et devrait passionner les novices, même si un petit briefing sur l’univers Watchmen ne serait pas inutile. Les thèmes traités sur papier sont également transposés sur la pellicule : la déconstruction du mythe du superhéros, leur confrontation avec vieillesse, la décadence, le doute et la dépression. Et ce n’est pas atténué du tout et le film réserve son lot d’images pouvant choquer (limite gores parfois). Côté casting, la bande de superhéros est un ensemble convaincant, particulièrement le Hibou et Rorschach. Le premier interprété par Patrick Wilson (Little Children) est un Batman hanté par le passé tandis que le second est un détective masqué à tendance (très) psychopathes (et on aurait même souhaité le voir plus à l’écran quitte à transgresser un brin le livre), certainement le plus charismatique de tous. Jeffrey Dean Morgan a quant à lui trouvé le parfait mélange pour incarner Le Comédien, personnage exécrable et odieux auquel le public ne peut s’empêcher de s’attacher (un peu). Malin Akerman, super sexy dans sa tenue en latex jaune et noire, ne fait pas d’étincelles dans son jeu, de même pour Matthew Goode (Ozymandias) et Billy Crudup dans la peau numérique du Dr Manhattan. Au final, Watchmen est une adaptation fidèle qui a su gardé les thèmes forts du roman graphique. On peut néanmoins se poser la question du mérite du réalisateur au delà de son travail de copier-coller. On attend de voir les prochains projets de Snyder pour en juger, mais pour le moment, on déguste son travail d’esthète sur Watchmen.
Très fidèle au roman, le film devrait ne pas décevoir les férus de l’œuvre d’origine et devrait passionner les novices, même si un petit briefing sur l’univers Watchmen ne serait pas inutile. Les thèmes traités sur papier sont également transposés sur la pellicule : la déconstruction du mythe du superhéros, leur confrontation avec vieillesse, la décadence, le doute et la dépression. Et ce n’est pas atténué du tout et le film réserve son lot d’images pouvant choquer (limite gores parfois). Côté casting, la bande de superhéros est un ensemble convaincant, particulièrement le Hibou et Rorschach. Le premier interprété par Patrick Wilson (Little Children) est un Batman hanté par le passé tandis que le second est un détective masqué à tendance (très) psychopathes (et on aurait même souhaité le voir plus à l’écran quitte à transgresser un brin le livre), certainement le plus charismatique de tous. Jeffrey Dean Morgan a quant à lui trouvé le parfait mélange pour incarner Le Comédien, personnage exécrable et odieux auquel le public ne peut s’empêcher de s’attacher (un peu). Malin Akerman, super sexy dans sa tenue en latex jaune et noire, ne fait pas d’étincelles dans son jeu, de même pour Matthew Goode (Ozymandias) et Billy Crudup dans la peau numérique du Dr Manhattan. Au final, Watchmen est une adaptation fidèle qui a su gardé les thèmes forts du roman graphique. On peut néanmoins se poser la question du mérite du réalisateur au delà de son travail de copier-coller. On attend de voir les prochains projets de Snyder pour en juger, mais pour le moment, on déguste son travail d’esthète sur Watchmen.