2.11.08
Je marche sur le pavée, l’eau du Thiou clapote sous les bourrasques du vent d’hivers, ses flots remuent inégalement et cette mouvance me fait perde l’équilibre… Tangue ma tête, ébranlée par la fatigue et scarifiée par l’euphorie de la veille. Je suis immuablement petite dans cette immensité qui m’émeu entre les mures médiévales de la cité des eaux et je vagabonde anéantie par de multiples méprises humaines.
Irrévocablement et comme pour appaisé toutes mes peines, ma tête est envahie de douces et tendres pensées, mon cœur embaumé d’un parfum d’amour suave et sensuel.
Retour dans ma bulle, je reste suspendue devant l’écran, les heures ruisselles littéralement, l’horizon se perd dans le brouillard hivernal et le froid s’infiltre entre le béton grisâtre, serais-ce l’hiver ? Les mots me manquent dans mon cloitre virtuel, je sens s’épandre sur moi une inspiration inégales minimiser par l’Amour, envouter par la muse, reste quelques phrases inébranlables, quelques messages qui s’attarde comme le quantique d’une fin de blog incertaines… Que vais-je écrire maintenant que tu as capter toute mon inspiration… Tu est ma plus belle poésie.