la Justice a du style(t)

Publié le 09 juin 2008 par Kikekoi

Nous revoilà ensemble, mes très chers lecteurs, et ceci pour les quelques minutes délicieuses que vous allez passer à apprécier mon article. Aujourd’hui, plutôt que de vous parler de la chute vertigineuse des actions en bourse de la société Cassnoix & Co ainsi que de la flambée du cours du pétrole (82 immolés hier encore), je souhaite aborder pour la première fois sur le blog un support console qui me tient à cœur : La Nintendo DS.

A l’abordage de ce petit bout de console avec un jeu qui m’aiguise les sens depuis quelques nuits déjà, “Ace Attorney : Apollo Justice”. Et oui je sais, tout un programme…

“Objeeeeeeeeectiooooon !!!”

Comme tout le monde le sait à présent (si ce n’est pas le cas reportez-vous aux états d’âme dans mes précédents articles), je suis tombé bien malgré moi dans la filière du Droit. L’amertume qui me ronge les amygdales à chaque lecture d’article de la constitution est représentative du dégout qui m’anime en rapport à cette matière. Pourtant, alors que je fouinais sur jeuxvideo.com, j’ai découvert un jeu qui, de par son contenu, a réveillé en moi une âme d’avocat de la défense.

Noté 16/20 par le site et 17/20 par les utilisateurs, ce jeu se démarque des autres par son style. Point de pokéball à lancer, point d’arcanes à signer à l’aide du stylet pour déclencher la fureur des dieux, mais bien de simples dialogues dans la rue ou devant un juge.

L’histoire est plutôt simple (à première vue) : vous incarnez un avocat qui doit plaider devant une cour de Justice, en interrogeant et en contre-interrogeant les différents témoins ou accusés afin de les confondre (Ah ah vil sacripant ! Je sais que tu mens !). Les animations sont peu présentes et bien que tout soit affiché en 2D, les personnages et leurs expressions sont tellement pimpants de vérité qu’on s’attache très vite à eux " title="la Justice a du style(t)" />" onclick="grin(" />.

Au niveau du gameplay, le stylet est omniprésent puisque toutes les actions doivent être exécutées avec ce dernier. De plus on prend un certain plaisir à penser que l’on fait nous même tourner la pièce à conviction “en 3D silvouplait” sur elle même. Après quelques heures de jeu intenses et à la fin de ma première enquête (je n’en suis qu’au début, mais déjà accro) je me suis senti incarner un avocat complet et expérimenté, fin limier à la recherche de chaque preuve pouvant m’amener à visualiser une nouvelle piste de réflexion, sensation bizarrement envolée dès la lecture d’un nouvel article de la Constitution (la réalité nous rattrape trop souvent au galop). L’action en elle même se déroule entre la salle d’audience du tribunal et le terrain sur lequel on enquête (interroger les grosses madames est un de mes passe-temps favoris).

“Ace attorney : Apollo justice” est donc un jeu haut en couleurs qui s’adresse à des gens qui en ont marre de détruire leur écran tactile à force de faire tourner Pacman dans ses labyrinthes, ou à tenter de battre de record de calcul mental du docteur Kawashima, qui de toute façon, est un cheateur (Saligaud va !).

Attention toutefois, si l’ambiance du jeu n’est pas vraiment “speed”, il ne faut pas pour autant négliger le contenu puisque une très forte dose de reflexion est requise afin de dévoiler les mensonges que balancent les âmes tourmentés des repris de justice.

Sur ce, je vais tenter d’élucider un vol de baraque à nouilles chinoises. mes plus chères salutations public adoré. Je reviendrai… (Aybibak quoi " title="la Justice a du style(t)" />" onclick="grin(" />).