J’ai eu l’occasion samedi dernier de participer à mon premier stage de l’année. Cela s’est passé à Mouvaux (près de Lille) et sous la direction de Monsieur Barlet, 6ème Dan.
Première constatation: 3 jours après, j’ai encore des courbatures!
On peut dire que ce stage était intéressant dans la mesure où pratiquer l’aikido pendant 3 heures non-stop avec des personnes de niveaux variés est toujours une expérience intéressante… Cependant, je crains être passée un peu à côté du cours car je n’ai pas su saisir vraiment les subtilités de l’enseignement du maître.
Je ne critique aucunement la qualité du stage (loin de moi cette idée car j’ai passé un très bon moment ^^), mais je m’aperçois, suite à cet épisode mouvallois, à quel point l’enseignement en stage est délicat pour un pratiquant débutant. Il faut à la fois comprendre l’approche de l’enseignant et réussir à l’appliquer ensuite avec un partenaire.
C’est là que la situation devient délicate car l’enseignant, malgré sa bonne volonté, ne peut pas se téléporter aux quatres coins du tatami pour prodiguer quelques conseils et corrections supplémentaires aux nombreux élèves présents. Le débutant ne peut alors sortir son épingle du jeu que s’il a la chance de trouver un uke libre et suffisamment gradé pour lui apporter quelques lumières supplémentaires! (Merci donc au passage à tous ces gradés dan pour leur disponibilité durant les stages!! ).
J’ai réussi tout de même à retenir une approche intéressante sur udekime nage que je tâcherais d’expliquer dans un post ultérieur…
Dans tous les cas, lorsque l’on participe à un stage, il faut l’aborder sans complexe ni a priori quelque soit notre niveau:
- les stages sont pour les pratiquants de tous les niveaux (sauf les stages de préparation au passage de dan)
- on apprend toujours par la pratique quelque soit son niveau ou celui du partenaire
- voir en stage quelqu’un qui a commencé l’aikido quelques semaines ou quelques mois auparavant est une belle preuve de motivation
- quand on retourne à son dojo habituel la semaine suivante on est content de pouvoir dire aux autres pratiquants qui n’y étaient pas que c’était fort intéressant et quel dommage qu’ils l’aient loupé… etc.