"Les Funérailles de Monna Lisa" Yan Pei Ming au Louvre

Réponse aux questions posées ici :
C'est Gérard Méry, Photographe et peintre à ses heures (si je ne m'abuse) qui le premier a proposé une bonne réponse. Ensuite, Paris-émoi et Gérard Lavalette ont ajouté la leur.
En effet, peindre sur une toile placée verticalement est très fatiguant pour le bras, particulièrement quand il s'agit d'appliquer des touches précises. Quand en plus on peint un grand format comme le peintre du Louvre, on utilise de longs pinceaux pour avoir du recul, il faut donc parfois avoir recours à une canne dont le bout épais permet d'appuyer sur la toile, le reste du bâton servant d'appui à la main. (Il faudra que je trouve un peintre pour faire une démonstration que je pourrai photographier).
Mais, j'avais posé une seconde question concernant le miroir que notre peintre tenait dans les mains lorsqu'il était assis. Ce miroir est un ustensile très pratique pour donner un autre point de vue de sa peinture et permettre de mieux en voir les défauts. Si comme moi vous n'êtes pas doué pour le dessin, essayez de faire un portrait sommaire puis placez le devant un miroir et vous verrez alors comme accentués tous les défauts de votre œuvre. (c'est spectaculaire !)
Mais si j'étais au Louvre ce jour là, c'était pour voir les 5 toiles monumentales installée derrière la salle de "La Joconde" par l'artiste Yan Pei Ming et intitulées "Les funérailles de Monna Lisa". (Pour comprendre ce titre provocateur, lisez donc le cartouche de l'exposition reproduit à la suite des photos illustrant cet article ou en cliquant ici).

De loin, ces toiles montrent un dégradé de gris subtil formant les personnages ou les paysages de l'œuvre. En s'approchant, on distingue moins bien les sujets mais on découvre alors que c'est une peinture de grands gestes et de matière, de coulures et de parties presque nues où la matière de la toile reste apparente.
Personnellement, j'ai passé un long moment à m'approcher puis reculer pour savourer tout l'art à l'œuvre ici.