Le musée présnete l'évolution des objets de sciences, des premiers outils de mesure et de calcul jusqu'aux dernières machines. Mais plus qu'une démonstration des machines, c'est à dire des objets qui transforment de l'énergie en mouvement, j'eus le sentiment désagréable de me trouver dans une sorte de sanctuaire mécanique, statique. Toutes les horloges du début de la visite sont arrêtées, et seul le pendule de Foucault, dans l'église, rompt avec le silence et l'espace, l'hérésie pendulaire choquant dans l'immobilité religieuse du lieu.Le public scolaire visé, si il y en a un, est donc mature, car la scénographie est peu pédagogique. Les légendes des objets présentés sont microscopiques, les vidéos, muettes, souffrent d'un éclairage trop puissant, situé au dessus des écrans, empêchant d'en profiter vraiment. Je vois mal une classe de collège rompre le silence morbide qui veille au repos séculaire de ces chef d'oeuvres d'ingéniosité.Gratuit pour les professeurs, 4.5€ en tarif réduit (étudiants), 6.5 € en tarif plein.Supercalculateur Cray-2 (1985) :
Première machine à calculer de Léon Bollée (1889) :
Cyclotron du Collège de France (1937) :
Mesure de la vitesse de la lumière, par Foucault (1862) :
L'entrée du Musée, 60 rue Réaumur, 75003 Paris :
Premières machines volantes :
Lion et serpent en verre (!), René Lambourg (1855) :
Module d'exploration robotisé :
Microscope électronique à transmission (1973) :