Le buzz tournait autour de John Travolta, remplaçant Divine dans le rôle de la grosse mamma : mais s'il livre une prestation sympathique, il n'est définitivement pas l'attraction du film. On lui préfèrera la jeune Nikki Blonsky, dont l'énergie ravageuse fait oublier le surpoids ; Christopher Walken, de plus en plus dans l'auto-dérision ; et surtout Michelle Pfeiffer, revenante multi-liftée, impeccable en salope raciste et tyrranique. Le message de tolérance passe plutôt bien, le film swingue de part en part, et en dépit de quelques rares longueurs, le film ne peut qu'emporter l'adhésion. On peut tout au plus regretter l'absence de subversion au coeur de ce spectacle entraînant et délicieusement rétro.
7/10