J'apprends ce matin que François Pérol va très certainement prendre la tête de la banque résultant de la fusion Caisse d'Epargne-Banque Populaire. Vous me direz : "Et
alors ?". Rien, saud que le dit Pérol est aussi le conseiller de Nicolas Sarkozy qui a présidé à cette fusion, en la souhaitant, en l'organisant et en poussant à la roue des partenaires hésitants.
Certes, il fallait bien éponger les dettes accumulées par leur filiale commune : Natixis qui était à deux doigts de la faillite. C'est finalement ce manque d'argent qui a contraint les deux banques
à céder aux injonctions du gouvernement.
Et voilà comment le G.O. (Gentil Organisateur) de ce méli-mélo se voit propulsé Calife à la place des deux Califes en place. Joli coup de trafalgar et fameux conflit d'intérêt puisqu'en théorie, un
haut fonctionnaire n'a pas le doirt d'intégrer une société qui était en relation avec son job. Là, la relation est tenue... enfin, non, mais tout le monde à l'UMP fait mine de ne pas la voir et je
suis à peu près sûr que le Figaro dit la même chose à défaut de le penser.
A gauche, au MODEM, on pousse des cris et on parle de république bananière. Et si c'était tout bonnement du Sarkozy ? L'inventeur de la Droite Décomplexée pousse sa pratique à fond. Je suis
décomplexée, je fais ce que je veux et je vous emmerde ! Après tout les banques ne m'obéissent pas, mais je ne veux pas les nationaliser pour ne pas passer pour un gauchiste alors je place
un de mes hommes à leur tête.
Le plus étonnant étant que, Sarko qui aime tout faire lui-même, n'ait pas pris le poste directement !!!
Dominik
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