Et bien, ces deux dernières nuits, j'ai encore fait des rêves hors compétition.
J'ai passé la nuit de dimanche à lundi avec Doc Gynéco. Oui, oui, celui qui nous disait "viens voir le docteur, non, n'aie pas peur !" et qui a le dynamisme d'une limace sous anxiolytiques. Il était en prison (ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien !). Moi aussi, apparemment; mais je n'ai pas compris si j'y étais en tant que visiteuse ou détenue. Par contre, ce qui est sûr, c'est que j'aidais mon Docquinou Gynécounet d'amour à s'évader de sa prison et qu'on était en cavale, tous les deux, heureux et amoureux. On était traqués par les flics, mais on s'en foutait, on était amoureux... Bref, je me suis crue dans un épisode de Prison Break, Wenworth Miller et Dominic Purcell en moins...
Et là, au réveil, c'est le drame : C'est quoi cette histoire de prison ? Et depuis quand je suis amoureuse de Doc Gynéco, moi ? Aaaargh, achevez-moi, étouffez-moi avec des bonnets rastas !...
La seule explication que je trouve à ce rêve, c'est que notre Doc Gynéco national, qui est connu pour fumer exagérément (et pas la même chose que moi), me renvoie à mon manque de nicotine récent....
Cette nuit, changement de décor et d'ambiance. Je ne joue plus un remake de Prison Break mais plutôt de "Le mariage du siècle" : j'ai passé la nuit à préparer mon mariage. J'ai essayé des dizaines de robes de mariée, des voiles, des chapeaux, des gants... J'ai choisi des fleurs... Je me suis interrogée sur le sens profond de la vie en choisissant ma coiffure pour le grand jour. J'ai fait la dinde avec mes amies qui m'accompagnaient. C'était épuisant. Mais évidemment, je n'ai jamais su qui était le futur marié.
Ca, par contre, je crois savoir d'où ça vient. J'ai eu ma meilleure amie au téléphone avec qui nous avons parlé de son mariage et, Jef a parlé mariage ici. Mais pour autant, je ne fantasme toujours pas sur l'idée du mariage et je n'ai toujours aucune envie de pièce montée et de dragées à mon nom. Non, non, non. (Non, je ne me prends pas Amy Winehouse qui chante "Rehab").
Bref, ça fait deux matins que je me réveille en disant "Pffff, mais c'est quoi ces rêves à deux balles ?... J'ai mon cerveau qui est en surchauffe, ou quoi ?... Non, parce que pour rêver de Doc Gynéco et de mariage, l'heure est grave..." Ou c'est l'absence de nicotine qui me monte à la tête ?
Comment voulez-vous que j'aborde sereinement mes journées quand je mé réveille après de telles nuits ?